Le courtage en immobilier a le vent en poupe

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L’année 2016 a vu le marché de l’immobilier atteindre des niveaux historiquement élevés : le secteur a enregistré un nombre de transactions record en France, proche des 900 000 ! Une hausse des ventes soutenue par la baisse des taux d’intérêt au cours de cette même année, passant de 2,15% en moyenne en janvier pour descendre jusqu’à 1,34% en décembre. Et de cette bonne tenue du marché, c’est l’ensemble de l’industrie de l’immobilier qui en a profité. Intéressons-nous justement au métier de courtier en immobilier qui, après des débuts timides dans l’Hexagone, prend une place grandissante dans le processus d’achat d’un bien immobilier.

Un courtier immobilier, c’est quoi ?

En tant qu’intermédiaire entre vous, l’acheteur, et un organisme financier, une banque par exemple, le courtier en prêt immobilier a pour rôle de vous accompagner dans votre projet d’achat du bien de vos rêves.

Plus précisément, il va avoir pour tâche de négocier à votre place auprès des banques afin de vous garantir les meilleures conditions financières pour votre crédit.

Le courtier immobilier représente à la fois un gain de temps précieux pour l’acquéreur puisqu’il va le mandater dans la recherche d’offres de crédit. Et puisque tout le monde n’est pas fin négociateur, ce professionnel de la finance immobilière vous permet aussi d’obtenir des taux de crédit inférieurs en moyenne de 0,1% à 0,3% par rapport à un particulier qui s’adresse directement à une banque.

L’ensemble de ces démarches s’effectuent une fois que le courtier a évalué votre plan de financement, c’est-à-dire le montant de l’apport personnel, les mensualités désirées, etc.

Combien est-ce que ça coûte de faire appel à un courtier ?

Les prix pratiqués par les agences de courtage immobilier ne sont pas fixes, c’est-à-dire qu’il est possible de la négocier. A l’instar du courtier qui va négocier auprès des banques, à votre tour de négocier les honoraires, tout particulièrement si vous vous tournez vers un gros cabinet qui sera plus à même de négocier ses tarifs.

Voici quelques exemples d’honoraires pratiqués : 1% du montant du prêt (souvent appliqué), forfaitaire (1000 euros en moyenne) ou bien même parfois ces honoraires ne sont pas facturés car, en position d’intermédiaire et d’apporteuse d’affaire, la société de courtage peut être directement rémunérée par la banque

Pensez donc à bien demander à votre courtier les honoraires pratiqués afin d’éviter toute mauvaise surprise. Ou bien consulter au préalable des comparateurs pour dénicher l’offre la plus avantageuse. Et comme dans tous les secteurs d’activité, la prestation et la compétence d’un courtier à un autre peut varier, ce qui peut expliquer ces écarts de tarifs. Pour faire le bon choix, le bouche à oreille est souvent la solution la plus pertinente.