La tendance du fait maison se développe à vitesse grand V depuis quelques années, et le DIY s’invite même dans nos assiettes ! Au-delà du fait de cuisiner soi-même ses petits plats, de plus en plus d’adeptes se tournent vers le jardin afin de cultiver leurs propres légumes. Certains vont encore plus loin et n’hésitent pas à élever des poules pour avoir de bons œufs frais à portée de main ! Mais comment faire lorsqu’on vit en ville, dans un petit logement sans jardin ? Vous allez voir qu’il existe des solutions pour chouchouter un potager citadin en toute simplicité !
Un potager sur son balcon
C’est la solution la plus évidente : si vous avez un balcon, vous pouvez y cultiver des légumes. Pour cela, la culture en carrés est la plus adaptée, à moins que vous ayez un balcon tout en longueur. Ce potager citadin devra être sur pieds pour éviter d’étaler de la terre à même le sol de votre balcon ! Il existe des potagers sur pieds en bois avec des carrés prédéfinis qu’il suffit de poser sur votre balcon avant de remplir de terre. C’est certainement la solution la plus efficace, mais vous pouvez aussi investir dans un simple bac et faire vos propres carrés.
Pour ce faire, on divise l’espace de culture en carrés de 30cm que l’on démarque ensuite de la manière qu’on préfère : on peut les délimiter avec de petits coquillages ramenés de la plage, des tiges en bambou ou encore des fils de fer. Dépendant de la taille de votre potager citadin, vous pourrez y poser à peu près les mêmes légumes que si vous étiez à la campagne : tout est une question de place.Les radis, carottes, blettes, oignons ou salades prennent peu de place alors que la plante du chou est assez grosse et les courgettes s’étalent dans la longueur. Plantez donc vos graines en connaissance de cause : à vous de voir ce que vous permet votre balcon ! Ce site potager vous en dit plus.
Pour ce qui est de l’entretien de vos légumes, n’ayez crainte : ce n’est pas très chronophage ! Selon Mel Bartholomew, créateur de la culture en carrés, ce système permet de gagner un temps précieux en cultivant ses légumes. Une fois l’installation première effectuée et les graines semées au bon moment de l’année, il suffit d’arroser chaque carré chaque jour et d’enlever si besoin les mauvaises herbes. Pas plus de deux ou trois minutes par carré par jour, donc. Sinon il suffit de laisser pousser les légumes ! Et les récolter et les manger, bien sûr.
Et si vous craignez que les déjections de pigeons viennent polluer votre potager citadin, sachez que ces dernières sont riches en azote et sont d’excellents engrais biologiques.
Une jardinière dans sa cuisine
Cela peut paraître étonnant, mais il existe de mini jardinières à poser telles quelles sur un plan de travail. Elles font à peu près la taille d’un four et nécessitent très peu d’entretien. On peut y cultiver des salades et des aromates pour agrémenter son alimentation habituelle.
De nombreux modèles fleurissent sur le marché, mais on retient surtout le Foop et le Véritable. Le Foop est un appareil connecté permettant de cultiver de la ciboulette, du basilic et autres aromates sans même utiliser de terre. Il s’agit en réalité d’une petite serre design qui vous indique via l’application mobile dédiée quels sont les besoins des aromates en devenir. Le Véritable, quant à lui, s’achète avec des lingots de terre qui contiennent déjà les graines biologiques à faire pousser. On les glisse dans les compartiments prévus à cet effet, on remplit le réservoir d’eau, on allume si besoin les LEDs pour bien éclairer sa plantation et on laisse la nature faire son travail. Rien de plus simple, et une véritable révolution en termes de culture citadine.
Une parcelle de terre à louer
Si votre espace de vie ne vous permet vraiment pas de cultiver des légumes sur un balcon ou dans votre cuisine, il reste encore une solution ! Il existe des sociétés spécialisées en location de parcelles à cultiver où vous pouvez par exemple louer une surface de 150m2 pour 50 euros par mois, selon Ooreka. Une plus petite parcelle de quelques mètres ne cassera donc pas la tirelire !
Cette idée découle de la tendance du collectif : en plus de préférer le covoiturage aux trajets en train et le crowdfunding au prêt bancaire hors de prix, on partage volontiers le jardin où l’on cultive nos légumes. De plus, cette tendance permet de faire des rencontres et d’échanger avec ses voisins de potager sur toutes sortes de sujets. Un arrangement gagnant-gagnant !
Avant de vous lancer, attention tout de même à vérifier que la nature du sol de cette parcelle à louer est suffisamment riche en nutriments pour pouvoir espérer cultiver des légumes.En ayant recours à ce type de service, on peut profiter d’autres avantagestels que la mise à disposition d’outils de jardinage tels que pelle, bêche, râteau, etc. Et évidemment, un tuyau d’arrosage ou une autre arrivée d’eau proche de votre parcelle de terre pour pouvoir arroser votre potager en ville.