Deux grandes familles d’isolation des portes sont à distinguer : l’isolation thermique et l’isolation phonique.
L’isolation thermique d’une porte
L’isolation thermique a pour principal avantage de permettre d’importantes économies d’énergies en réduisant les pertes de chaleur.
Pour avoir une isolation optimale contre le froid extérieur et contre les courants d’air, plusieurs solutions existent avant d’envisager le remplacement de la porte.
Il faut tout d’abord prévoir des éléments qui permettent d’éviter ou de limiter les courants d’air pour ainsi empêcher le froid mais aussi le chaud de rentrer dans l’habitat. La première chose à regarder est l’importance de l’interstice entre la porte et l’encadrement de celle-ci. Par exemple, si l’espace entre le sol et la porte est trop important, l’air s’engouffrera et un courant d’air désagréable se fera ressentir. Pour palier cela, un boudin en tissus peut être fixé sur la porte pour empêcher cet appel d’air. De même, un rideau épais pourra également limiter les intrusions d’air par les interstices sur les côtés de la porte.
Une solution plus « technique » consisterait à coller un isolant sur la porte. Le liège est souvent utilisé à cet effet, sous forme de rouleau. Ce matériau a l’avantage de résister à l’humidité. Alliée liège et la solution précédente vous assurera une meilleure isolation. Les jointures de la porte peuvent aussi être rénovées si ceux-ci sont défaillants. Il suffit d’injecter de la mousse en polyuréthane pour combler les interstices. Des joints « prêts à poser » sont également en vente dans le commerce.
Enfin, la dernière n’est pas la plus évidente : créer un sas d’entrée. Il s’agit d’un espace cloisonné avant la porte, ce qui limite les courants d’air et donc préserver la température intérieure.
En ultime recours, un changement de la porte peut être envisagé, si aucune autre solution n’est possible ou satisfaisante.
Pour réussir son isolation, quelques éléments doivent absolument être pris en compte. Il faut bien sûr se renseigner sur la réglementation mais aussi faire faire un bilan thermique pour évaluer quel type d’isolant sera le plus performant en fonction des caractéristiques de la construction. Attention, tous les travaux de rénovation énergétique,comme l’isolation extérieure, que vous réaliserez vous même de pourront faire l’objet de crédit d’impôt pi d’aides de l’ANAH.
L’isolation phonique d’une porte
Près de la moitié de la population française estiment que les nuisances sonores sont un facteur de stresse. Différentes alternatives d’isolation dites acoustique existent pour les portes.
L’isolation phonique a pour objectif principal de réduire la diffusion des bruits ou des nuisances sonores intérieurs et extérieurs. Pour réussir une isolation phonique il faut tout d’abord connaitre la décomposition des types de bruits. Il y a les bruits aériens, intérieurs, extérieurs. Il s’agit de ceux qui passent par les interstices des portes et fenêtres ou qui se propagent par la structure du bâtiment. Il y a également des bruits dits d’impact et des bruits d’équipement provenant de la tuyauterie ou encore de la ventilation…
Le principe de base à connaitre est que plus un matériau est lourd, plus sa capacité à atténuer les transmissions des ondes sonores est importante. Ainsi, une paroi en béton protégera mieux des nuisances que la brique par exemple, et d’autant plus si celle-ci est creuse.
Il faut également déterminer la bonne épaisseur pour la paroi car plus la paroi est épaisse, plus le bruit est atténué mais cela n’est pas possible pour toutes les structures.
La solution la plus performante en termes d’isolation phonique pour les murs et les cloisons sont les panneaux « sandwich »vendus prêts à l’emploi (d’une épaisseur de 4 à 10 millimètres).
Comme pour l’isolation thermique, une solution pourrait donc être d’installer des rideaux isolants.
Le liège, ici encore, peut également être utilisé à la fois comme isolant thermique et isolant sonore. Il s’agit d’un isolant naturel dont le renouvellement naturel est limité, de ce fait son prix est assez élevé.