Au Japon, le rideau japonais est le noren, sorte de rideau court fendu en son milieu et placé à l’entrée des boutiques ou des cafés. Il peut aussi être accroché à la porte d’entrée des maisons.
Les intérieurs japonais étaient aussi traditionnellement délimités par des shoji, cloisons coulissantes confectionnées en papier washi tendu sur des armatures bois. Avant même le shoji, des tentures unies ou imprimées modulaient les intérieurs. L’occident a repris ces concepts « coulissants » au XXème siècle en proposant le rideau japonais textile suspendu.
Notre rideau japonais inspiré de concepts traditionnels s’installe aussi facilement que ses ancêtres nippons.
Prise des mesures
C’est la partie la plus délicate, une bonne prise des dimensions est indispensable et doit se faire de la façon suivante :
Après avoir opté, soit pour une pose murale avec équerres de déport ou préférablement une pose plafond, on définira le nombre de panneaux qui composeront le rideau japonais. C’est une étape importante car pour l’habillage d’une baie vitrée, il sera possible de libérer totalement la baie. Suivant l’espace disponible sur les côtés, on choisira son nombre de panneaux. Si l’espace de rangement est réduit, il faudra prévoir des panneaux de plus petite largeur qui seront alors plus nombreux.
Noter que pour une fixation plafond du rail, la prise de mesure des hauteurs doit être faite en plusieurs points, 3 au minium. Vous retiendrez la plus petite hauteur de laquelle vous enlèverez entre 1 et 3 cm. Cette opération n’est pas superflue dans l’ancien où les sols et les plafonds peuvent ne pas être toujours très plats. Ce n’est pas comme pour les rideaux traditionnels qui peuvent toucher le sol sans que cela nuise à leur coulissement.
Définir la nature du mur ou du plafond. En fonction du support vous opterez pour les chevilles appropriées.
Fixation du rail
Prévoir un point de fixation à une dizaine de centimètres des extrémités, les points intermédiaires se placent tous les mètres environ soit pour un système de 3 mètres, 4 points de fixation.
Accrochage des panneaux sur les chariots
Le système de fixation par ruban auto-agrippant est le plus répandu car il est pratique et fiable.
« Scratchez » les panneaux sur les chariots coulissants (aussi appelés réglettes).
Le fabricant vous donne généralement la possibilité de régler le glissement de 2 façons :
- Le coulissement solidaire : dans ce cas un panneau locomoteur entraîne tous les autres.
- Le coulissement « libre » qui individualise le mouvement des panneaux
L’avantage du glissement solitaire n’est pas seulement fonctionnel mais aussi esthétique car le recouvrement entre panneaux est toujours égal lorsque le système est fermé. Pour le libre, c’est à l’utilisateur de le régler.
Bonne installation !!!